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1593457883.JPGDifficile de passer en quelques heures du Niger, un des pays les plus pauvres du monde  à notre monde européen. La tête pleine d'images fortes de ces 15 jours, je rentrais. Dans le train, en face de moi, une ado obèse, soupirant et mâchonnant son crayon jetait quelques notes sur une copie ... visiblement sans intérêt pour elle!
Je détournais la tête car j'avais envie de lui dire: trop heureux, trop gâtés, trop pourris, donc éternellement insatisfaits, les enfants de chez nous, et ne voyant vraiment pas d'utilité aux études!
Malgré un enseignement obligatoire, 14 % d' enfants  sont scolarisés au Niger. Pour les classes existantes, c'est le dénuement absolu ... et pourtant, partout, nous avons vu  l'attention, la sagesse, l'application, l'avidité de savoir, de  comprendre, et partout le sourire.
Quant aux enseignants, d'un dévouement sans limite, ils m'évoquent ceux de la génération de ma mère institutrice des années 30.

Ils ont la foi, 

... foi en une évolution de tous dont ils sont responsables 

... foi en un avenir meilleur pour tous grâce à l'école et l'éducation.

Mais n'est ce pas une utopie?
 
 

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