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  • Réflexions à propos des évènements actuels.

    Je viens de trouver , venant d’un « ami » Facebook, la photo de Macron en Hitler suivie d’un commentaire qui m’a révoltée. 

    Macron traité de dictateur,  comparé à Hitler! la petite fille qui a vécu la guerre commencée pour ses 9 ans, aux vacances 1939 et terminées aux vacances 1945, soit 5 années de sa vie d’écolière ne peut admettre un tel amalgame. 

    Ma mère qui avait vécu la guerre de 1914 au même âge que moi, mes 2 grands pères qui avaient été mobilisés a 32 ans et avaient passé près de 5 ans, loin de leur femme et enfants, tous disaient que la guerre rendait different ... pour la vie. C’est ce que je pense!

    À près de 87 ans tant de dates font encore monter en moi des sensations, des visages et des souvenirs aussi nets que ceux d’hier. Et je crois que je pourrais tout raconter de chaque journée , tant pour moi, c’est toujours présent. 

    Je ferai une note pour expliquer l'Allemagne d'Hitler. Comment oser écrire qu’on est en dictature? Comment comparer Macron à Hitler? La liberté existe dans notre pays. Et comment mettre en avant la pauvreté invivable soi-disant, autorisant tous les débordements? Car la pauvreté est tellement relative par rapport au passé! 

    Mais la société a changé. J’ai lu le livre «Génération, j’ai le droit » de Barbara Lefebvre. Et j’ai trouvé cette phrase qui résume notre époque.

    « Le citoyen est un individu autorisé à ériger son droit singulier en obstacle à l’exercice d’un pouvoir légitime au service du bien commun ».

    Car il y a des règles à la vie en société, des lois que tout le monde doit suivre, des règles que les gilets jaunes violent allègrement tous les jours. En un mot les droits amènent des devoirs

    Révoltée par les injustices, je suis de tous les combats pour une société meilleure, d’abord, petite fille en suivant  mes parents avant de manifester moi même . Mais je méprise ce déferlement de haine qui conduit à la violence irraisonnée et je n’ai que mépris pour ceux qui croient résoudre ainsi les problèmes. 

    Démolir, brûler, casser, frapper, comment peut on imaginer faire avancer le monde de cette façon? Helas, depuis le début du XXI eme siècle et chaque jour davantage, "péter les plombs" en hurlant et agressant, c’est devenu une façon de réagir. On voit souvent les parents d’élèves agresser les maîtres, les patients agresser les médecins sans même parler du racisme devenu ordinaire. Et en ce moment les députés macronismes sont de plus en plus menaces de mort! 

    Quelle tristesse car avec les réseaux sociaux (que j’ai utilisé avec intérêt et qui me répugnent maintenant), on assiste a un défoulement permanent ou tout est permis, l’appel à la violencé  et la haine envers le monde entier, avec la propagation des fausses nouvelles et des interprétations  les plus erronées. Un ordinateur et quelques applications, et c’est à la portée de n’importe qui de créer un faux texte officiel et de falsifier les photos. Et c'est tellement valorisant! Ajoutons à cela que chaque commentaire distille une pincée de haine,  de violence verbales, d’insanités, d’ordures

    Mais où sont passées les valeurs de civilisation qui étaient en honneur chez les humbles entre les 2 guerres. Triste époque, décidément! Si mes grands pères revenaient, quelle déception en découvrant cette jungle. 

    Je terminerai par une anecdote. Un jour, j’attendais le bus à côté d’une femme aussi vieille que moi. Arrivent 2 filles jeunes mais pas des ados, smartphone à l'oreille en train de discuter avec une copine  qui arrivait dans le bus, qu’elles attendaient et qui allait les rejoindre dans quelques minutes. Conversation débile tout en disant en riant qu'elle n'arrivait pas vite et qu’elles allaient « exploser » leur forfait. Grands gestes en voyant la copine dans le bus, elles montent et ma voisine me dit «  vous avez entendu? Ah! Celles là, il leur faudrait une bonne guerre pour apprendre é vivre.». 

    J’étais outrée car pour rien au monde , je ne souhaitais une guerre a un homme, encore moins a un jeune. Cette anecdote remonte à une dizaine d’années et je repense maintenant à cette  phrase ou je finis par trouver du vrai, car le comportement infantile de beaucoup de mes  concitoyens , jeunes et moins jeunes me navre. 

    Cette culture de la violence, c’est une affirmation du « soi »... je suis la, j’existe et j’ai le droit! Navrant, vraiment.